Courbes, courbures, traces d’usure, près de, contre le blanc, venant et se montrant tel qu’est, qu’existe, ne cesse de, sortant de, refluant, se fixant, se vidant, s’exprimant dans ses variantes, se repliant en lui-même, en son maintenant, pour lui-même, s’ouvrant, continue, veut advenir dans l’immobilité des choses, est ici, ne cesse jamais de, ne fait, si même ne veut, tandis qu’est souvenir de toutes choses qui peuvent être, qui seront, d’une chose qui a été là un jour, avait été, est, ressurgit à la lumière, existe encore, se rappelle de plus en plus, n’a jamais vraiment existé, n’est pas un souvenir, perception, se trouve précisément là quand il n’y a rien, est chose niant le mouvement, n’est jamais autre chose, est, occupe les pensées encore et encore, de façon de plus en plus pénétrante, occupe chaque idée, chaque phrase, se conforme localement à, dans un geste fluide, sans que rien n’arrive, dans le calme, l’absence, une fois que s’est déplacée, que la phrase s’est trouvée, que le monde s’est retiré, pour recommencer encore une fois, pas plus, pour que s’ouvre à l’immobilité, se reprenant, s’identifiant peu à peu à, se redressant, s’étirant, se retournant, s’immobilisant encore, ainsi, en un léger bourdonnement, en une ombre absentisée, un murmure qui se dilate, appelant à, s’élevant, derrière la lumière, comme une vision ramenée à son origine, avant que ne se détache, ne disparaisse, pour que débute dans la clarté, ne frissonne, ne se retourne, ne se relève, ne se répète pour rien, ne disparaisse, comme n’avait jamais été là, continue à s’abstenir de, ne se reconnaît plus nulle part.